c’est plus man mais SUPER man

sans en rajouter une couche, outre le fait qu’il n’a pas ce que l’on appelle un “boulot”, il y a encore un facteur peut-être plus important qui accentue le phénomène de fatigue du à l’IRC: l’âge….et quand on cumule un boulot physiquement éprouvant et un âge avancé (> 50 ans), le poids de la maladie se fait vraiment plus sentir.
Personnellement, sans avoir un boulot trés éprouvant, j’ai préféré demander un temps partiel, car à un certain âge, l’IRC en rajoute une couche sur l’aspect stress, HTA, avec possibles complications cardiaques, autant de facteurs qui sont moins sensibles sur un jeune organisme.

En résumé, tout le monde sera bien obligé de reconnaître que c’est BEAUCOUP moins fatigant d’échouer en fac (car à 26 ans, soit on termine un doctorat, soit on a accumulé les échecs) que de réussir à obtenir ou à conserver un travail à temps plein aux cadences infernales.

Man, tu me fais penser à ces millionaires arrogants qui pérorent quotidiennement dans les media, en affirmant que le SMIC est beaucoup trop élevé, alors qu’eux-mêmes gagnent 300 ou 500 SMIC chaque mois, uniquement pour pérorer.

Man, tu devrais avoir à coeur, pour être en accord avec tes principes, de cesser immédiatement ces études qui n’en finissent pas, de trouver un temps plein et de t’assumer enfin seul, au lieu de te faire entretenir.

L’autre solution, c’est de continuer à profiter de la solidarité nationale, qui est là pour ça, car si on n’est pas un barbare, on ne souhaite pas que les faibles, vieux et malades disparaissent et qu’on les aide à disparaître. Mais alors, de grâce, cesse ces proclamations ultralibérales, cette morgue méprisante, ôte ce masque de winner qui ne te va pas du tout, et ne crache plus dans la soupe!

Coucou!
je suis désolée car je ne peux répondre à la question posée sur ce post, je ne sais pas quelles aides il est possible d’avoir.
Par contre, je pense qu’il ne faut pas mettre tous les étudiants dans le même pot!!!
En effet, je me suis retrouvée durant mes études dialysée du jour au lendemain et donc “subir” la vie d’étudiante et de dialysée en même temps et j’en garde un très mauvais souvenir. J’avais forcément la chance de ne pas avoir à aller travailler mais je devais cumuler les cours (une trentaine d’heures, tout le monde n’as pas la chance de n’avoir que 18 heures de cours), les dialyses 2 fois par semaine de soirée, je rentrais chez moi vers minuit pendant les semaines de cours où j’étais éloignée de mes parents ,et le week end: le samedi matin lorsque je rentrais chez mes parents, tout ça en plus des devoirs à faire, mémoire à préparer….
Autant dire que ma vie ne se résumait qu’à cours, dialyses et transports et cela pendant plus de trois ans, je ne sortais presque pas : trop fatiguée ou devoirs à faire…malgré mon jeune âge!!
Il m’a donc été utile voir nécessaire de percevoir l’aah, car je n’avais pas droit aux bourses et mes parents ne pouvaient subvenir au coût de mes études et je me retrouvais dans l’incapacité physique mais aussi par manque de temps de trouver un tit boulot.
Ma vie s’est donc retrouvée entre parenthèses et cela a été très dur.J’ai eu la chance ensuite d’avoir été greffée, de pouvoir terminer mes études, j’ai même changé d’orientation et j’ai enfin pu travailler comme tout le monde.
Sauf qu’au bout de cinq ans et demi de greffe, alors que j’étais en formation, loin de chez moi, pour évoluer dans mon travail,j’ai fait un rejet qui m’a mise KO et retour en dialyse. J’ai alors décidé de stopper cette formation, car la situation me rappelait trop ce que j’avais vécu en tant qu’étudiante.Donc j’ai pris un CLM pendant un an et demi (le temps de récupérer physiquement des effets du rejet)et puis j’ai eu la chance de pouvoir continuer mon travail à la maison donc en gérant mon temps comme je le voulais, je travaillais en dialyse, me reposais ensuite, je pouvais sortir, partir en week end, VIVRE tout simplement, ma vie ne tournait donc plus autour des dialyses, pas comme ma première expérience de dialysée.
Voilà, tout ça pour dire que je sais que je suis privilégiée : de nouveau greffée, je récupère doucement en travaillant encore à la maison avant de rejoindre le vrai monde du travail en septembre.
Je ne sais pas si l’âge est un facteur dans le fait de pouvoir travailler et dialyser en même temps, je pense que cela dépend de chaque personne, du vécu, de sa façon de voir les choses, de penser sa vie. Pour ma part, je ne me voyais pas travailler (se déplacer au boulot, bosser et retravailler à la maison le soir pour préparer les autres journées, plus repas, plus ménage…) et dialyser en même temps : je n’avais aucune envie de partager mon temps entre vie professionnelle et dialyses, j’ai choisi en priorité ma vie sociale, personnelle!!!!
Je suis très admirative des gens qui arrivent à tout faire mais je comprends aussi très bien tous les dialysés qui ne travaillent pas, ce n’est pas évident!!

Je ne voulais pas entrer dans la polémique mais justement avouer que j’ai de la chance, ce que d’ailleurs il me semble que j’ai dit, non??
D’autant plus, que mis à part mon congé longue maladie d’ un an et demi, temps qu’il m’a fallu pour me remettre physiquement de mon rejet et des complications qui y étaient liées,j’ai tout de même retravaillé, certes à la maison, mais comme tout le monde, huit heures par jours en moyenne, avec la chance de répartir mon temps comme je le voulais. D’ailleurs je ne crois en aucun cas profiter du système car mon travail, je l’effectuais aussi durant mes séances de dialyse, ce qui me permettait d’avoir un emploi du temps moins chargé et donc de pouvoir en profiter à côté.
Donc en ce qui me concerne, je participe comme tout le monde à l’effort collectif et ne semble pas être un fardeau pour la société.
Je perçois un salaire,je paye mes impots sur le revenu, ma taxe d’habitation, choses faites aussi durant ma seconde série de dialyse de trois ans car je n’ai pas fait de demande de carte d’invalidité ni quoi que ce soit d’autre puisque mon premier objectif était de retravailler une fois requinquée.
J’ai eu tout simplement la chance de pouvoir exercer mon travail à la maison et cela m’a bien arrangée pour éviter le rythme boulot dialyse tout simplement et si je n’avais pas eu d’autres choix, j’aurais exercé mon travail sur le terrain.
Je ne me considère donc pas comme quelqu’un qui se laisse aller, j’aurai alors tout abandonné, mais non, j’ai préféré m’accrocher, continuer mes études et travailler.

Je voulais juste faire part de mon expérience, si petite soi elle.Au fait je n’ai pas 20 mais 30 ans, et je ne voulais pas érafler la susceptibilité de qui que ce soit.
Il est tout de même étonnant que sur un site dont le but est de se soutenir et de partager ses expériences, il y ait des discordes pour un oui ou pour un non.
Je participe très peu aux conversations, je crois d’ailleurs que si les mentalités évoluent si peu, je ne participerai meme plus!!!
Bye à tous et bon courage pour la suite
ps : bonne saint valentin tout de même

comme je l’ait dit la formulation de sa phrase m’a géné car j’avais l’impression que ça faisait “je suis malade donc je ne bosse pas”

elle a bien fait de préciser les choses et je l’en remercie.

ensuite ce n’est pas parce que c’est un forum “d’entreaide” que tout le monde doit avoir le même avis.

Je pense que si on est malade et si son état de santé de te permet faut toujours s’efforcer de bosser et de ne pas attendre qu’on nous vienne en aide. Or on sait bien qu’en France on fait des arrêts maladies pour tout et n’importe qoui. et à force de tirer sur la corde on va finir par la péter.