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Quand l’université ouvre ses portes aux malades chroniques

 

Renaloo : Pouvez-vous nous parler de l’université des patients ?

Catherine Tourette-Turgis : L’université des patients est un projet qui m’est apparu comme une nécessité à la fin de l’épidémie de SIDA dans les pays riches.

Après avoir vécu et travaillé dans le contexte de cette épidémie en France, aux Etats Unis et en Afrique, je me suis aperçue qu’au fil de ce combat contre la maladie, nous avions accumulé des savoirs et acquis une posture dans la médecine, les soins et la santé publique.

Il me paraissait impensable que ces acquis soient simplement perdus et enterrés. Il était au contraire urgent de les recueillir pour les transmettre aux générations suivantes mais aussi aux autres malades chroniques.

L’Université Pierre et Marie Curie, en tant que première université scientifique et médicale de France, a su montrer qu’excellence rime avec humanité et souci des publics vulnérabilisés par la maladie. Cette université devait prouver au monde sa bienveillance à l’égard des malades en leur ouvrant ses portes. C’est ce qui s’est passé.

 

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