micota78
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Bonjour,
Je crois que nous devons tous avoir des vécus très différents dans ce domaine, qui découlent des dynamiques de couples que nous entretenons, et qui ont pu être parfois renforcées ou parfois bouleversées justement par ce confinement. Je ne peux que témoigner de la manière dont nous avons vécu cette période dans mon foyer. Mon conjoint s’est montré extrêmement attentif et préoccupé par la situation et les risques que je pouvais courir. Il a été le premier avant le confinement à nous acheter des masques et est parti se confiner seul en mars 2020 car il rentrait d’un séjour avec des amis à lui. C’est lui qui a été le plus ferme sur les restrictions de visite ou de vacances avec des amis, y compris avec sa propre famille. J’avoue que cela m’a touchée (et effrayée), lui qui a depuis 10 ans que nous sommes ensemble, toujours semblé penser que ma maladie n’était pas ce qu’il y avait de plus grave au monde.
Ayant la possibilité de télétravailler tous les deux, nous n’avons pas rencontré de problème majeur de point de vue, de comportement…. mais c’est vrai qu’il a été très rigoureux et je n’ai jamais eu à m’inquiéter.Bonjour,
J’ai eu deux enfants à 21 mois d’intervalle, à 35 et 37 ans, après deux ans de greffe, en 2010 et 2012. Arrêt du cellcept et remplacement par imurel, avec accompagnement du néphrologue de loin en loin car tout s’est très bien passé – grossesses au top sans complication. Deux accouchements à terme, avec des bébés de bonne taille, par voie basse. Il y a eu une visio rénaloo très récemment consacrée à ce sujet avec une présentation par un néphrologue et c’était intéressant. Il y a quand même des greffées parviennent à avoir des enfants maintenant et c’est très encourageant 🙂Bravo pour cette grossesse. C’est sur qu’elle sera très surveillée comme toutes les grossesses gémellaires et en plus avec greffe mais les belles histoires existent, il faut avoir confiance.
Quant à la fatigue et l’organisation, ça fait peur mais de toute manière, l’arrivée d’un ou deux enfants est toujours un grand bouleversement et on se découvre parfois avec plus ou moins d’énergie, de possibilités que ce que l’on projetait.
J’ai pour ma part eu deux enfants qui ont 21 mois d’intervalle (seconde grossesse lorsque le premier avait 13 mois), et c’était très fatigant quand ils étaient petits. Mais maintenant qu’ils ont grandi, je ne regrette pas, ils jouent énormément ensemble, ce qui permet de souffler.
Le néphro m’avait dit à l’époque que puisque le premier avait bien marché, il ne fallait surtout pas attendre pour mettre en route le second !
Bonne grossesse à toi.Je n’ai jamais consulté d’acupuncteur malgré mon envie mais c’est toute la question des médecines alternatives chez un greffé. J’ai peur en fait qu’en réparant d’un côté, on destabilise ou on porte atteinte à mon rein de l’autre.
Mon administration m’a placée d’office en télétravail et je dois maintenant fournir un papier indiquant que je souhaite revenir sur site si je veux être présente certains jours.J’habite en zone rouge, c’est assez dissuasif je trouve de devoir indiquer que je m’expose volontairement à prendre des risques. Pour autant, le tout télétravail est difficile à supporter au bout de quelques mois.
Bonjour,
Mes enfants ont 10 et 8 ans et reprennent l’école mardi “normalement”. Je me sens assez résignée sur ce retour, ayant le sentiment de ne pas avoir tellement de prise sur ce qu’il se passera au sein de l’école. Tous les deux sont contents de reprendre, pas stressés et soulagés de ne pas avoir l’âge de porter un masque. J’avoue que je suis incapable de me projeter sur des mesures barrières entre eux et moi et je n’ai pas envie de les contraindre sur le port du masque; Mon conjoint et moi allons reprendre également pour partie en présentiel au travail, et allons donc également reprendre les transports en commun.
Bref, pour répondre à ta question initiale, oui je suis un peu anxieuse pour cette reprise mais relativement impuissante pour décider de la conduite à tenir….Je me rassure en pensant que les écoles ont jusqu’à présent présenté peu de clusters …Votre déconfinement dépend peut être de la sérénité de ton compagnon par rapport à la période et votre environnement. Je veux dire par là que pour la décision de voir des amis ou renvoyer les enfants à l’école, c’est à chaque fois venu de moi et j’en discute avec mon ami. Mais il préfère que je propose pour que je sois bien sûre de mes décisions, et il donne qq accélérations parfois quand il l’estime nécessaire mais pas pour des sujets d’interaction avec les autres.
Bonjour,
Dans mon foyer, en proche banlieue de Paris, nous avons respecté très strictement le confinement et nos deux enfants sont très peu sortis durant toute la période. J’ai eu beaucoup d’appréhension au moment du déconfinement, mais peu à peu je relâche ma peur, et hélas une partie de ma vigilance. Nous avons la chance de rester en télétravail jusqu’à la fin de l’été, mais j’ai revu des amis, en extérieur surtout (et parfois distance difficile à respecter me concernant) et je suis retournée un peu dans les magasins. Nous envisageons également de remettre nos deux enfants à l’école à partir de cette semaine. Nous en avons besoin tous les 4 et les études montrent qu’ils seraient peu contaminés et contaminants. Ils ont déja rejoué au bois avec certains de leurs copains et malgré toute leur gentillesse et bonne volonté, ils ont du mal à respecter les gestes barrières.Ma généraliste me dit de reprendre une vie “normale”en respectant bien les gestes barrière, ce que j’essaie de faire au mieux car je vois par contre qu’autour de nous, nos amis ne se sentent plus du tout concernés par le coronavirus.
Voilà, nous vivons presque normalement. Je ne suis pas encore très chaude pour inviter du monde à la maison, mais même sur les gestes du quotidien, nous nous sommes détendus.
Je ne sais pas si je réponds à ta question.Il s’agit de ma première greffe, reçue à 33 ans en 2007. J’ai fait mes grossesses à 35 et 37 ans. La première s’était très bien passée et le néphro m’avait donc conseillé de faire mon deuxième tant que tout marchait bien.
Les deux prises de sang étaient limites, vers 1/250. La gynécologue nous a conseillé l’amniocentese la première fois et n’a pas émis d’avis la seconde fois.
Voilà quelques réponses,Bonjour,
J’ai accouché de deux magnifiques garçons, en 2010 et en mars 2012. J’ai du faire une amniocentèse lors de chaque grossesse, à environ 19 sa, ce qui était assez tard. Je ne sais pas si mon message arrive trop tard pour toi.
La décision d’accepter ce geste a été prise en commun avec mon ami et a été motivée par le risque de trisomie face au risque de perdre l’enfant, mais également la facilité de conception ( nous avons eu la chance d’être très fertiles ensemble), enfin la confiance dans la gynécologue qui me suivait. En tout cas, le fait d’être greffé d’après ce que j’ai compris n’interfère pas dans les résultats de la prise de sang.
Je te souhaite une belle grossesse.On met en balance le désir d’enfant et la survie du greffon, et bien évidemment, c’est le bébé qui prime.
Il ne faut pas forcément l’envisager sous la forme d’un sacrifice du greffon, mais se dire que c’est ce greffon-là qui permet de faire à nouveau un bébé, et ça c’est merveilleux.
Je te souhaite quand-même de ne pas retrouver trop vite la dialyse et de passer le plus de temps en famille, mais je suis d’accord avec Sophieirc44, tant pis si on y arrive plus vite, du moment qu’on a le bébé dans nos bras.
J’ai eu pour ma part la chance d’accoucher cet été, après avoir été greffée en 2007, au terme d’une grossesse sans problème qui n’a pas du tout affecté la fonction rénale, au point que mon néphro ne voit pas d’inconvénient à ce que nous essayons à nouveau de faire un second bébé, et comme toi Kastevan, nous n’avons pas trop de temps car je vais avoir 37 ans. Je raconte ça pour gonfler les témoignages positifs.
