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Un peu d’histoire : la Greffe

"Chaque progrès donne un nouvel espoir, suspendu à la solution d'une nouvelle difficulté. Le dossier n'est jamais clos."
Claude Lévi-Strauss

60ème anniversaire de la première greffe de rein au monde…

Les allusions aux greffes d'organes ou de membres sont largement présentes dans des textes très anciens et tout au long de l'histoire de l'humanité.

Ainsi, la Bible en est largement pourvoyeuse : le Christ remet en place l'oreille du soldat mutilé par Saint Pierre, Saint Antoine de Padoue procède à la ré-implantation d'un pied, Saint Pierre fait de même avec les Seins de Sainte Agathe, tranchés par un romain…

Au deuxième siècle, en Chine, on trouve les premières références au remplacement d'organes malades par des organes sains.

On peut admirer dans le couvent San Marco à Florence, une fresque de Fra Angelico, datant du 3ème siècle, représentant la greffe d'une jambe au Diacre Giustiniano par Saint Côme et Saint Damien.

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Jacques de Voragine en fournit l'explication au XIIIème siècle dans son ouvrage " la légende dorée " : la jambe de Giustiniano était atteinte d'un cancer. Saint Côme et Saint Damien amputèrent le membre malade et le remplacèrent par celui d'un éthiopien récemment décédé. Les auteurs de cet exploit devinrent les saints patrons des médecins et des chirurgiens…

Au XIIème siècle, toujours en Italie, Saint Antoine de Padoue réimplante le pied d'un jeune homme qui s'était volontairement mutilé. En Hollande, en 1668, Job Van Meeneren rapporte la première greffe osseuse : Les os d'un chien sont utilisés pour réparer le crâne d'un homme.

 

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1 Commentaire

  • Bonjour,
    Quelqu’un connaît il exactement comment l’azathioprine fut découverte ?
    J’ai une version qui demande à être corroborée:
    Durant la Grande Guerre (14/18), les Allemands utilisaient une arme redoutable contre les soldats Français : le gaz moutarde.
    Bien des années plus tard, un médecin remarqua un fait curieux. Tous les survivants présentaient la même anomalie : le nombre anormalement bas des globules blancs.
    Après maintes recherches et recoupements, il se rendit compte que tous ces patients avaient été exposés au gaz moutarde. Il définit alors quels éléments composaient ce gaz et une fois retirés tout ce qui était mortel à court terme, il réssit à isoler un nouveau principe actif qui effectivement faisait baisser les globules blancs sans pour autant tuer leurs propriétaires. L’azathioprine venait d’être découverte. Et ce fut un grand pas dans l’histoire de la transplantation rénale.
    Je me souviens que pendant très longtemps, l’Imurel était conditionné dans un flacon en verre, et sur la notice de l’époque, il était fait mention de ne pas trop manipuler les comprimés et de se laver les mains ensuite…
    Depuis, la formule a été améliorée et présentée sous un nouveau conditionnement, en plaques pelliculées de 25 comprimés chacune.
    Pour ma part, après 34 ans d’absoption quotidienne, le principal effet indésirable est la formation d’hématomes énormes dès que je me cogne un peu fort, au niveau des jambes principalement, ce qui me conduit régulièrement à l’hôpital pour les drainer le plus rapidement possible, afin d’éviter toute infection. Mais l’ intervention est courte, peu douloureuse (en général sous rachi-anesthésie), et je trouve que ce n’est qu’un petit prix à payer pour continuer à vivre “normalement”.
    Voila mon petit grain de sel dans l’histoire de l’azathioprine… Vrai, faux ? Merci de me faire part de votre avis et de rapporter d’autres versions de l’origine de l’Imurel. 🙄

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