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Un peu d’histoire : la Greffe


L'âge d'or ?

La dernière partie du 20ème siècle est marquée par de nombreuses avancées en immunologie et au niveau des techniques chirurgicales, ainsi que par la mise au point de nouveaux médicaments immunosuppresseurs.

L'étape suivante est l'amélioration des techniques de prélèvement, rendant possible de prélever plusieurs organes chez le même donneur et de les conserver en dehors du corps pendant un certain temps grâce aux liquides de préservation.

Les progrès réalisés dans le domaine de la réanimation et des soins intensifs permettent de maintenir pendant un bref délai les fonctions importantes chez le donneur en mort cérébrale.

La mort du cerveau peut être constatée d'une façon indubitable par des tests cliniques et des paramètres biologiques.

Le 21ème siècle verra sans aucun doute à son tour des progrès marquants.

Les recherches en cours actuellement explorent plusieurs voies d'avenir pour les greffes.

Elles concernent notamment la mise au point d'organes artificiels de plus en plus miniaturisés, les xénotransplantations (utilisation d'organes et/ou de cellules prélevés sur des animaux), le partage d'un organe entre plusieurs receveurs, le développement de traitement immunosuppresseurs plus efficaces et ayant moins d'effets secondaires, la connaissance toujours plus précise du fonctionnement du système immunitaire et la tolérance induite, ayant pour objectif l'arrêt des immunosuppresseurs.

 

La greffe des frères Herricks, effectuée en 1954 à Boston, a été immortalisée par l'artiste Joel Babb. Cette oeuvre est actuellement exposée à la Faculté d'Harvard.

 

L'Avenir de la greffe reste à écrire…

 

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1 Commentaire

  • Bonjour,
    Quelqu’un connaît il exactement comment l’azathioprine fut découverte ?
    J’ai une version qui demande à être corroborée:
    Durant la Grande Guerre (14/18), les Allemands utilisaient une arme redoutable contre les soldats Français : le gaz moutarde.
    Bien des années plus tard, un médecin remarqua un fait curieux. Tous les survivants présentaient la même anomalie : le nombre anormalement bas des globules blancs.
    Après maintes recherches et recoupements, il se rendit compte que tous ces patients avaient été exposés au gaz moutarde. Il définit alors quels éléments composaient ce gaz et une fois retirés tout ce qui était mortel à court terme, il réssit à isoler un nouveau principe actif qui effectivement faisait baisser les globules blancs sans pour autant tuer leurs propriétaires. L’azathioprine venait d’être découverte. Et ce fut un grand pas dans l’histoire de la transplantation rénale.
    Je me souviens que pendant très longtemps, l’Imurel était conditionné dans un flacon en verre, et sur la notice de l’époque, il était fait mention de ne pas trop manipuler les comprimés et de se laver les mains ensuite…
    Depuis, la formule a été améliorée et présentée sous un nouveau conditionnement, en plaques pelliculées de 25 comprimés chacune.
    Pour ma part, après 34 ans d’absoption quotidienne, le principal effet indésirable est la formation d’hématomes énormes dès que je me cogne un peu fort, au niveau des jambes principalement, ce qui me conduit régulièrement à l’hôpital pour les drainer le plus rapidement possible, afin d’éviter toute infection. Mais l’ intervention est courte, peu douloureuse (en général sous rachi-anesthésie), et je trouve que ce n’est qu’un petit prix à payer pour continuer à vivre “normalement”.
    Voila mon petit grain de sel dans l’histoire de l’azathioprine… Vrai, faux ? Merci de me faire part de votre avis et de rapporter d’autres versions de l’origine de l’Imurel. 🙄

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