Actualités

Psychologues, assistantes sociales, diététiciennes : quel accès aux soins de support pour les patients dialysés ?

Statut lucratif versus non-lucratif

Le statut juridique des structures a également un impact important sur l’accès aux soins de support.

Ainsi, les 505 unités de dialyse de statut associatif (privé à but non lucratif), qui traitaient en 2015 14 090 patients en HD et 2 823 patients en DP (en moyenne 33 patients par unité), disposaient au total de :

  • 24 assistantes sociales (1 pour 600 patients)
  • 21 psychologues (1 pour 660 patients)
  • 36 diététiciens (1 pour 400 patients)

Ces chiffres peuvent être comparés à ceux des 171 unités privées à but lucratif, prenant en charge 8494 patients en HD et 188 en DP (en moyenne 51 patients par unité) :

  • 6 assistantes sociales (1 pour 1 400 patients)
  • 9 psychologues (1 pour 1 000 patients)
  • 13 diététiciens (1 pour 700 patients)

L’accès aux soins de support est encore moins proposé dans les structures privées lucratives que dans le secteur associatif.

Plus de lecture

2 Commentaires

  • Ces données sont intéressantes mais il serait également judicieux de connaître le besoin réel des dialysés d’avoir recours à ces soins de support.

  • En effet. Il existe comme le mentionne l’article des recommandations internationales à ce sujet. Les demandes des patients ont par ailleurs été fortement exprimées dans l’enquête des Etats Généraux du Rein : http://www.renaloo.com/e-g-r/les-resultats-de-l-enquete-les-voix-des-patients

Répondre

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *