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Pourquoi le mode de financement de la dialyse est mauvais pour les patients ?

Les patients parlent aux patients…

Renaloo dénonce depuis longtemps les dysfonctionnements liés au modèle économique de la dialyse.

Le système actuel entraîne en effet de mauvaises prises en charges pour les patients, à des conditions économiques prohibitives pour la Sécurité sociale et en laissant la porte ouverte à des risques majeurs de dérives financières.

Ces constats ne sont pas seulement ceux de Renaloo. Ils ont été partagés ces dernières années par différents travaux et institutions : Assurance Maladie, HAS, Cour des comptes, HCAAM, etc.

Alors qu’une réforme semble devoir intervenir de manière imminente, nous avons souhaité expliquer de manière pédagogique les raisons de ces dysfonctionnements ainsi que les pertes de chance majeures vécues par les patients, pour des motifs financiers.

> Voir aussi : Pourquoi l’organisation de la dialyse cherche t-elle à décourager l’autonomie des patients ?

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2 Commentaires

  • AH !
    ENFIN !!!

    Alors je ne dirais pas que c’est dans tous les centres comme ça, mais à aix en provence, où je vivais, j’ai vécu une caricature de cela !
    Atteint du syndrome d’Alport il était CERTAIN que j’allais avoir besoin d’une greffe, le néphrologue a refusé de m’inscrire sur liste d’attente tant que je n’étais pas dialysé, alors même que j’avais déjà une DFG de 35 (insuffisance rénale sévère)…
    A l’époque il a fait pression sur mes proches et moi pour passer en hémodialyse, et m’a refusé les alternatives, hors il s’avère que j’ai une DFG quasi équivalente maintenant que je suis greffé, en fait il aurait pu simplement me donner de l’EPO pour que je reprenne de l’hémoglobine (j’étais à 5, donc fatigué à cause de ça surtout).
    Une fois la dialyse commencée, il s’est avéré que je ne la supportais pas, et pendant 3 ans on m’a refusé toute alternative, on m’a refusé la dialyse longue, on m’a refusé le passage en dialyse péritonéale, il m’a fallu changer de centre pour pouvoir faire reconnaitre que j’avais une incompatibilité (qui touche0.1% des patients) de la barrière hématoencéphalique aux résidus de membranes de dialyse… ça m’a rongé le cerveau (visible à l’IRM, leucoencéphalopathie en substance blanche sous corticale).
    Et pendant ces 3 ans où le corps médical a refusé de m’entendre, d’adapter la dialyse ou d’en changer, tous les deux jours, le néphrologue facturait une consultation de 60€ à la sécu pour passer dire “bonjour” (rien de plus), et il facturait un “acte technique spécialisé” à plus de 120€ quand il accompagnait son bonjour d’un survol de ma feuille de suivi quotidienne(en sus du forfait dialyse bien sur). (j’ai vérifié les relevés sur améli.fr)
    Les médecins n’ont jamais été présents, ils n’ont jamais été à l’écoute, ils en sont arrivés à remettre ma parole en question quand je déclarais des douleurs (!!!) (alors que je tombais dans les pommes, vomissais et était pâle…). Je n’ai été qu’un inconnu servant leur pompe à fric, un inconnu dans l’usine à pognon qu’est ce centre de dialyse, tenu par des médecins incompétents, plein d’assurance grâce à leur complexe de dieu et parce qu’ils n’ont de compte à rendre à personne.

  • pour ma part, je fais partie des 8% des dialysés à domicile. En insuffisance rénale sévère, j’ai été tout de suite orientée vers l’inscription à la greffe. Ma DFG oscillant entre 10 et 11, le centre de dialyse m’a proposé les deux modes de dialyses : hémodialyse ou DP. Très vite, j’ai opté pour la DP. Cela fait 5 ans que je suis en DPCA (DPA non possible car trop douloureuse), une consultation par mois avec le médecin. Nous étions 9 puis 6 et maintenant nous sommes 4 patients en DP, les autres sont en hémodialyse, mais j’observe qu’à chaque fois que cela est possible, la DP est proposée au patient. A lire les observations, je me dis que j’ai de la chance dans ma prise en charge.

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